Azul gar amoude
c'est marrant comment un texte sur le rapport homme/femme appelle une discussion sur les chiottes
j'y vais de mon kakacontribution :
J’ai fais un kaka.
J’ai fais un kaka qui m’a inspiré ceci : la nouvelle vision du monde (vision du puissant, accessoirement branché, bobo et métrosexuel) c’est de foutre une merdre sans consistance, sans odeur et sans couleur. Dans les hautes sphères, on appelle cela la guerre technologique ou la guerre propre.
J’ai en effet fais un kaka des plus intrigants. Un gros kaka tellement pressant que j’ai du arrêter de regarder mon émission préférée pour m’en débarrasser. Il est sorti ce kaka sans odeur. Ce que, vous en conviendrez, est un miracle en soi. Mais ça c’est rien. Attendez voir la suite.
En voulant m’essuyer, veuillez excusez la vulgarité du topique, donc en voulant m’essuyer je me suis rendu compte qu’il n y avait rien sur le papier. Je m’y suis pris avec plus d’application. Toujours rien sur le papier. Pourtant le kaka, gros comme un ranch texan, était bel et bien là. Je le dévisageais avec stupeur n’en croyant pas la blancheur immaculée du papier. N’étant pas chrétien, je ne crois pas à la virginité. J’ai redoublé d’ardeur. Que le kaka se présente, puisque kaka il y a. Je le vois de mes propres yeux. Mais, a mon grand desaroi, sur le papier il n y avait toujours rien !
Imaginez donc ma stupeur : ci-gît devant moi un gros kaka non seulement sans odeur mais aussi sans trace !!! C’est la que mes pensées ont voguées vers ce haut lieu des miracles contemporains qu’est Washington, capitale des Etats-Unis d’Amerique. N’est ce pas cela même que les américains veulent faire croire au monde. N’est ce pas là ce qu’ils appellent une guerre propre. Des tonnes de bombes qui explosent sans laisser de trace ni d'odeur. Mais laissons donc la géopolitique aux géopoliticiens et revenons à notre kaka.
Je me suis déshabillé illico sur le champ et pris une douche en me nettoyant de façon très assidue ... euh… le cul. Pendant cette exercice peu gracieux, il me semble avoir touché quelque chose et même senti une légère odeur. Je m’en suis senti rassuré. Je ne souffrais point d’une panne subite de mes capteurs sensoriels. Je ne vivais pas un miracle. Non, ma raison fonctionnait encore parfaitement bien. le toucher et l'odeur sont venus confirmer ce que mon regard voyait déjà. Le kaka était bel et bien là.
Morale de l’histoire : ne vous méprenez pas, les guerres propres puent.